Aυjoυrd’нυι,
j’αι le cœυr nuageux
L’humeur assortie au temps..
Dès le réveil,
dehors sous la pluie,
en balade avec mon chien qui saute dans les flaques et fend le vent.
Il m’ancre de son petit corps,
alors que mon esprit s’envole à travers une chape de nuages gris.
Je ne suis plus qu’un cerf volant, au bout de sa laisse..
Il y a des jours, comme ça, où leur absence est plus lourde, plus dense, presque trop intense.
Envie de leur parler, juste un instant.
Mais c’est quoi l’indicatif
pour le paradis ?
Juste un appel pour leur dire que je ne les oublie pas,
que j’essaie de les rendre fier.e.s ici-bas.
Que je me démène pour être digne de leur sang.
Les cieux pleurent sur mes yeux.
Larmes et bruine se confondent, s’entremêlent,
sauvent mon honneur en me voilant la face…
quel manque d’originalité, Juliette…
Pas besoin de tombes pour les souvenirs, je les cultive dans mon cœur..
Aujourd’hui,
Pas plus qu’hier ou que demain.
Finalement, il ne pleut peut-être pas,
C’est seulement le ciel qui abreuve
les roses de mon jardin secret..